De ceux

Nous sommes de ceux que l’on ne comprend pas, taxés souvent de décadents, de dégénérés,

Nous sommes de ceux qui sont rapidement mis à l’écart, par les amis, la famille ou la société,

Nous sommes de ceux qui dérangent, qui peuvent rendre mal à l’aise, que l’on fuit ou que l’on évite,

Nous sommes de ceux que l’on remarque, parce qu’ils font « tâches », dans une société qui ne les accepte pas,

Nous sommes de ceux qui ne comptent pas, à qui l’on ne parle pas, parce que les autres pensent savoir ce que nous sommes,

Nous sommes de ceux que l’on juge, sans connaître, à cause des stéréotypes et de ces idées arriérées,

Nous sommes de ceux qui souffrent en silence, le plus souvent, par des actes et des paroles, scandés par des personnes qui ne nous connaissent pas,

Nous sommes de ceux qui composent cette équipe que l’on voit comme perdante, dès le début du jeu,

Mais…

Nous sommes de ceux qui ne nous laissons pas faire, malgré les actes et les mots,

Nous sommes de ceux qui veulent vivre, comme ils l’entendent, en dépit du regard des autres,

Nous sommes de ceux qui parleront haut et fort, pour se faire entendre, et exister, en tant que personne,

Nous sommes de ceux qui chercheront à établir le respect, grâce à nos actes et nos paroles,

Nous sommes de ceux que l’on ne pourra plus oublier, présent, quel que soit l’instant, obligeant les gens à composer avec notre présence.

Nous sommes de ceux qui mèneront, pour notre cause, des batailles acharnées, pour reprendre la mains, forcer nos destins, et arracher nos victoires avec panache,

Nous seront de ceux qui ne s’écraseront plus, et s’exposeront pour mieux s’imposer.

Une réflexion sur « De ceux »

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